Matières et Fournitures nécessaires à la réalisation :


- Toile à matelas rayée blanche et bleu (12 m).

 

- Feutrine noire (4m), jaune (4m), rouge (4m), verte (4m), rose (4m), marron foncé (4m), violette (4m), bleue (4m), bleue marine (3m), blanche (3m), Rose pale (3m),

 

- Fils DMC rouge 666 (10 boites),

 

- Laine Olimpia Rouge (4 pelotes),

 

- Ouate de rembourrage (1 kg),

 

- Boutons en forme de Tête de mort et de Colombe,

 

- Feuilles de transfert : A4 X 60 et A3X 10.

Travail préparatoire :


Deux contraintes essentielles sont à respecter pour pouvoir participer au CNRD : le poids et la taille de la réalisation collective.

Notre fresque ne doit pas dépasser 10 kg et doit rentrer dans un carton de 50 cm.

 

Nous décidons alors, dans un premier temps, de la monter uniquement avec des feuilles de papier.

Nous plaçons, sur un rouleau de papier, 12 feuilles format A4 (six pour le côté répressions et 6 pour le côté déportations) et une feuille centrale en format A3 qui représente la carte concentrationnaire de l'Europe.

Nous constatons très vite que la fresque sera immense (premier essai : plus de 350 cm) et que les contraintes du concours seront vite dépassées ...

 

Nous la réduisons et arrivons à une longueur de 270 cm et à une largeur de 61 cm.

Conception de la Maquette papier


Réalisation de la fresque :


Conception des patronages

Placement et Découpe des éléments de produit :

Placement manuel avec raccords de rayures

Découpe automatique d'éléments

Découpe manuelle d'éléments

Confection des étoiles en feutrine

Afin d'éviter que la fresque ne soit trop lourde, nous avons décidé d'y poser moins d'étoiles et de symboles utilisés dans les camps pour identifier la cause de l'incarcération des prisonniers.

 

La plupart d'entre eux sont cousus sous la forme de poches dans lesquelles d'autres éléments en lien avec notre sujet sont insérés.

 

Mais, afin de ne pas trop charger la fresque et de la saturer, nous avons choisi d'y faire apparaitre moins de portraits de victimes des répressions et des déportations.

Nous avons sélectionné au final ceux de René Trillault, d'André Sephiha, d'Adélaïde Hautval, de Germaine Tillion, d'Anne Frank, de Jean Moulin et de Louis Hogganvik.

 

Moins d'éléments informatifs ont également été glissés dans la bordure de la fresque :

Premiers résultats


Réalisation des transferts :

Travail de finalisation des transferts :

Création des rails de chemin de fer :

Afin de pouvoir terminer à temps la fresque, nous avons dû nous résoudre à ne pas écrire les inscriptions que nous avions choisies au départ.

Il nous semblait néanmoins nécessaire d'insister sur le fait que ces traits rouges étaient bien des rails de chemin de fer, articulant répressions et déportations, espaces et histoire, en fabriquant de petites broches arborant des documents montrant la déshumanisation des victimes transportées dans des wagons à bestiaux et symbolisant les départs des déportés et leurs arrivées dans les camps, à travers toute l'Europe.

La fresque prend alors un nouveau sens et une nouvelle dimension, en symbolisant à elle seule toute l'Europe dominée par les nazis.

Création des broches :

Rails & Symboles :

Rails, Symboles & Documents :

Petit à petit, tout commence à trouver sa place :

Quelques éléments de la fresque d'un peu plus près :

Malgré ces avancées, nous continuons à nous investir et à travailler sur notre fresque :

Avec un peu de recul,

Dernière étape :

Afin de donner plus de maintien à la fresque et de présenter le travail le plus propre possible, nous décidons d'y poser une doublure.

Une fresque enfin achevée


Chaque membre de l'atelier est heureux et soulagé, car la fresque est terminée, enfin presque ... Il n'y a plus qu'à couper les derniers fils. Chacun veut en couper un.

Voilà le résultat final de tant d'heures de travail et d'investissement :

Les élèves sont fiers de présenter à Madame Eripret, Proviseure de notre établissement, leur travail.

Nous sommes tous contents d'avoir terminé cette fresque et de pouvoir la soumettre au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Quelques photos ont été prises pour se souvenir de ce moment.

Il ne nous reste plus qu'à la plier et à la déposer dans son carton de transport.